
Autre étape clé de la représentation urbaine, les débats autour de Venturi et de Las Vegas (paresseuse, l’expo en fait beaucoup sur Las Vegas, peu sur le débat). Mais déjà l’écœurement annonce l’explosion de la Fake City – jusqu’aux forcenés de Dubaï. Là aussi l’expo se contente d’images chocs (bien vues) et de documents publicitaires, sans aucune information sur la faillite du système (en réalité, l’absence de transport public est infernale, les projets immobiliers pharaoniques ne survivront pas à la crise, les trop nombreux centres commerciaux sont vides la plupart du temps, les « îles » commencent déjà à se désagréger pendant que les mauvaises odeurs plombent la vie de leurs habitants...).

Quelques pépites, du temps où l’Amérique était inventive et peu prude : un extrait de comédie musicale, le pavillon surréaliste de Dali pour la foire internationale de New York en 1939...
La surprise : un film de Pierre Huyghe (Streamside Days, 2003) raconte le rêve de nature (cascades et Bambi) et sa transformation en marshmallows. C’est bizarre, drôle et tragique.
(à Beaubourg jusqu’au 9 août)
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