séance de rattrapage - c'était il y a 2 semaines déjà...
Vu du ciel, ce voyage si long parcourt deux nuits, deux couchers de soleil, deux aubes. Avec la sensation forte de voler vers l’Est, d’accélérer le temps – paradoxale sensation, puisque le temps peut aussi s’étirer, pendant que sa traversée semble interminable.
Première aube à l’approche de Dubaï, le désert sort de l’ombre grise, indistinct, pour se teinter peu à peu de rose. Le ciel flambe, rougeoyant par tranches. Au loin une chaîne rocheuse pose une ligne découpée et sombre sur la platitude embrumée. La ville apparaît brutalement – des cubes d’immeubles bas en îlots carrés, rien de la tape-à-l’œil Dubaï qui fait front de tours face à la mer.
Après une nuit qui n’en finit pas (j’ai du mal à dormir dans l’avion, assise et serrée ; il fait si noir dehors ; quelle heure est-il ici ? là-bas ? j’ai perdu le fil), second matin pour l’arrivée à Sydney – toujours aussi belle et désirable dans son intense partage entre forêts, plages, criques, ville…
Il reste la dernière étape, encore un peu de patience, un peu plus de deux heures, seulement.
L’avion fait le tour complet d’Auckland avant de se poser, somptueux traveling autour de la baie, la mer dans tous ses états de gris et de verts, les îles en forme de volcans et les volcans en forme d’îles vertes dans la ville, le velouté des reliefs, le centre si petit avec ses quelques tours modestes.
Et puis la spread city, qui à l’évidence grignote l’espace loin devant elle, sans vergogne…
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire