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23.5.10

Le mystère de la Chinese girl

Rose me raconte à Malacca que dans les mariages inter-communautaires, les jeunes filles chinoises ont plus de succès que les autres. A Singapour, même information. Pourquoi? "Demande aux filles", conseille Terence (lui-même d'origine chinoise, refuse de se prononcer...). Serene et Lynn, deux copines à lui que nous rencontrons au Wala Wala, rient à la question. L'une issue de parents "très chinois", l'autre de mère indonésienne et de père chinois, 26 et 25 ans, professeurs de chinois, toutes deux charmantes. Un copain à elles se contente d'expliquer : "C'est ce qu'elles sont".

Terence, Serene et Lynn, au Wala Wala.

Tout compte fait, il a raison. Elles sont minces, à la mode, sexy, marrantes... Leurs concurrentes indiennes ou musulmanes sont loin du compte. Sans oublier qu'épouser une musulmane oblige en général à se convertir. Et que les familles indiennes essaient de contrôler leurs filles avec rigueur.


La veille, j'avais rencontré Karen, qui dirige une galerie de photo et avec qui nous sommes allés boire un verre au Contemporary Melting-Port + Bar. Ces jeunes femmes là sont modernes, autonomes, très proches des Occidentales.

Colourful

"Colourful", ça veut dire "coloré" mais aussi "pittoresque". Je ne sais pas très bien quoi penser de Singapour, pas sûre d'y avoir compris grand chose. Deux soirées et une seule journée complète, ce n'est pas assez. Me restent quelques images. Celle-ci, presque une métaphore, racontant le côté "fabriqué" de cette ville ("fake") : la jeune femme pose devant une affiche qui fait d'elle une star, sous les flashs de photographes imaginaires. Cela se passe Orchad Road, une avenue en forme de centres commerciaux. Où vivent aussi quelques marchands ambulants.

Orchad Road, peu d'architecture intéressante, à l'exception du Ion, le dernier mall inauguré.




Ou Republic, plus classique, moins tape à l'œil.

Autre vue d'Orchad Road : un des péages urbains qui ponctuent les grandes avenues et les autoroutes. A chaque passage sous ces portiques, les véhicules payent - des tarifs différents selon les heures.

Beaucoup d'espaces ouverts, souvent plantés de beaux arbres. Cette générosité tropicale des espaces publics donne une qualité à la ville. Les bâtiments, eux aussi, sont grands. Plutôt lourds, purs produits d'un marché immobilier que la crise n'a pas l'air de se freiner.



Un des derniers fruits de cette dynamique, un bâtiment qui va sans doute devenir une icône de Singapour, assez stupéfiant de loin. Plutôt flippant de près.

Phénomène inverse avec la toute nouvelle école d'art, encore en partie en travaux même si les cours y ont déjà lieu. De loin, une masse lourde. De près, des qualités constructives intéressantes.


La nuit, le centre est extrêmement coloré - effets de lumière tous azimuts, joyeux.

Le jour, beaucoup de couleurs aussi, mais à l'effet cache-misère plus évident.

La couleur, c'est aussi une tradition locale, comme dans Little India et son temple (très animé) de Serangoon Road.




Ou dans des quartiers chinois encore assez authentiques.


Clin d'œil patrimonial, le Raffles, hôtel mythique, où j'ai emmené Terence - il a pu boire un verre au Empire Cafe, mais pas entrer dans le lobby, faute de porter une chemise ou un polo avec col - les T-shirts ne sont pas autorisés.


Pour terminer, une autre image emblématique, à l'aéroport de Changi, une photo qui n'a pas l'air vraie.

20.5.10

something else



Un autre monde. Singapour nuit, la très grande ville, l'Asie, 31°C à l'arrivée. Ici tout est précis, organisé (la Suisse de l'Asie dit-on de cette ville-Etat): à l'aéroport, formalités et récupération de la valise en un quart d'heure...

L'adresse de Terence, mon hôte CouchSurfing, à elle seule raconte une forme urbaine. Reservoir Road, block 703 #05-3516. Des grands immeubles de logements, organisés en îlots (au milieu, les stationnements). Terence habite au 5e étage, (l'ascenseur s'arrête seulement au 6e et au 10e, il y a 11 étages), appartement 3516 (le n° est sur la porte, ils sont 5 appartements sur la coursive).

Réveil très tôt pour prendre le bus vers Malacca. A 6h30, il fait encore nuit. Il a plu et les arbres gouttent lourdement. Taxis busy, c'est la "pick hour". Je me sens flotter, décalage. En attendant le départ du bus, petit déjeuner comme j'aime - nouilles sautées aux légumes, thé au lait concentré sucré (il faut préciser, si on ne veut ni sucre ni lait), boisson fraîche avec d'improbables morceaux de gélatine rouge.



Depuis l'arrivée en avion sur la baie et son armada de porte-conteneurs en attente, c'est évident, Singapour est un grand port. Les docks occupent une grande partie du littoral.


La ville telle que je ne fais encore que l'apercevoir? Des tours partout, avec des palmiers sur les toits terrasses, des grands chantiers, de très larges avenues au trafic chargé mais plutôt fluide, presque des autoroutes mais plantées de grands arbres. Je n'ai pas de repères.