6.5.10

K'Road


ça vaut le coup de cliquer pour regarder en détail, les panneaux pour les boutiques et cafés de la St Kevins Arcade, les deux personnages en train de fumer une cigarette - la femme en bleu est un homme à la voix grave...
La photo suivante, du même passage, ouvre sur le parc Myers, jardin caché qui s'insinue au creux d'un vallon préservé. Au pied de l'escalier, une copie d'une statue de Michel-Ange.







K'Road, K pour Karangahape, pose une limite entre le CBD (l'ultra centre d'Auckland, très petit surtout si on considère qu'il est le moteur de la plus grande ville du pays) et la première couronne de Auckland Central : au-delà, au sud, passent les autoroutes. Géographiquement, K'Road suit une crête. Symboliquement, elle pourrait être une métaphore de la ville toute entière, et peut-être même de la Nouvelle-Zélande, dans ce qu'ils ont de plus sympathiques : une société ouverte, où se côtoient sans difficulté majeure des composantes très contrastées.


Bus stop devant le Family: un musulman, deux hommes plutôt bien mis dont l'un lit un journal Gay, un jeune paumé... Petite collection de la population du quartier.

Ici, des épiceries et un supermarché chinois, des boutiques de modes branchées et des galeries d'art, des fringues second hand qu'adoreraient les Deschiens, des resto de toutes sortes, y compris d'aspect assez bourgeois, des thaï, japonais, turcs, un végétarien Hare Krishna à côté d'un bar gay (le "Family"), des sex-shops, la soupe populaire, des magasins qui vendent de l'alcool et devant lesquels traînent la nuit quelques soulographes, des putes de différents genres...

Les architectures aussi sont mixtes, quelques bâtiments de deux ou 3 niveaux qui évoquent les pionniers du début 20e, un élégant immeuble de bureaux qui n'ont pas encore trouvé preneurs pour cause de crise, des mochetés de toutes sortes... Tout ça est bon enfant, manque tout à fait de style mais, finalement, j'aime bien...

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