23.5.10

vers Malacca



Avant de clore le chapitre de ce voyage, quelques histoires restent à raconter... D'abord la route vers Malacca, trajet en bus depuis Singapour, long (quasiment 4 heures, formalités frontalières comprises au passage en Malaisie) et plutôt ennuyeux, traversant en continu les plantations de palmiers - cultivées pour l'huile, elles ont remplacé ces dernières années les vraies forêts. Je lis "Sangsues", roman du serbe David Albahari, qui parle de Cabale et de paranoïa - étrange décalage culturel.

à mi parcours, le chauffeur fait une pause et sort de l'autoroute : food court, petit supermarché, restaurant et, surtout, un bassin où nagent d'un côté des poissons dorés et sauteurs, de l'autre des carpes dolentes et grosses - dont une, spectaculaire, fait au moins deux mètres de long.



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